Le synode régional, un temps fort de la vie d’Église
Chaque année, au mois de novembre, les Églises d’une même région se rassemblent pour leur synode régional.
Pendant deux ou trois jours, pasteurs et laïcs échangent, prient, débattent et votent ensemble sur les sujets qui concernent la vie de leur région.
Pour la région OUEST, le synode aura lieu a Angers du vendredi 21 novembre au dimanche 23 novembre.
Pour nous représenter, ce sont Claire Delagarde (Présidente du conseil Presbytéral), Christiane Boyer (Vice Présidente du conseil Presbytéral) et Nicole Griffault (Secrétaire du conseil Presbytéral) en tant que déléguées titulaires pour les 2 premières, et déléguée suppléante pour Nicole.
A savoir, il y a 2 délégués suppléants en remplacement des 2 postes pastoraux, mais seule Nicole sera présente.
C’est un temps à la fois :
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spirituel, avec des cultes, des temps de prière et de fraternité ;
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démocratique, car chaque Église locale est représentée par des délégués élus ;
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constructif, puisque des décisions sont prises sur la vie régionale et des délégués sont désignés pour le prochain synode national.
Le thème 2025 : “L’Église universelle”
Cette année, les synodes régionaux réfléchiront à une grande question : qu’est-ce que cela veut dire, faire partie de “l’Église universelle” ?
Autrement dit :
Comment notre Église vit-elle sa foi en lien avec les autres Églises protestantes et chrétiennes à travers le monde ?
Car l’EPUdF n’est pas seule ! Elle fait partie d’une grande famille de croyants, d’œuvres et de mouvements protestants engagés dans le monde entier — de Madagascar au Liban, du Brésil à l’Allemagne.
Ce synode sera donc l’occasion de :
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redécouvrir cette dimension internationale et fraternelle de notre foi ;
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partager les expériences vécues avec nos partenaires ;
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réfléchir à comment renforcer ces liens dans les années à venir.
En préparation a ce sujet, un questionnaire avait été soumis auprès des conseils presbytéraux . En voici la conclusion des rapporteurs régionaux (Claudine Da Ernestho & Peter Hulshof) :
« Les réponses au questionnaire montrent que l’Église universelle est perçue comme une réalité vivante dans les communautés locales, notamment par l’accueil, l’œcuménisme et la solidarité.
Les références bibliques mettent en avant l’unité et la mission confiée par le Christ.
Le défi reste de continuer à approfondir ces liens, à en susciter et développer d’autres, et à les rendre toujours plus visibles et vécus.
• Prise de conscience de la richesse des actions déjà menées.
• Découverte de nombreuses structures peu connues.
• Envie de renforcer les liens et de mieux incarner l’universalité de l’Église.
L’Église universelle est en général vécue comme une joie et une richesse, une pluralité et diversité appréciée, qui parfois peut « bousculer » des habitudes de certaines Églises locales, voire susciter des tensions (multiculturel,intégration…).
Nous avons enfin relevé le souhait exprimé (voire le besoin ?) de proximité, de liens plus directs avec et entre les Eglises locales. C’est sur cet aspect géographique en particulier, ainsi que sur la dimension théologique (un manque de réflexion théologique a également été souligné) et sur les relations internationales de notre Eglise (notamment par notre service de mission et notre service des relations internationales), que nous aimerions vous proposer de poursuivre la réflexion lors du synode régional à Angers.
Un très grand merci pour votre implication et contribution. »
Mais d’autres sujets seront à l’ordre du jour de ce synode
a) Le rapport du conseil régional : 3 axes prioritaires ont été réfléchis
Approfondir notre vie en Christ, source de la mission, S’engager dans la mission de Dieu
au cœur du monde, Oser des nouvelles formes d’Église ouvertes, inclusives, réceptives.
b) Réflexion sur la création d’un poste de développeur missionnaire
c) Question posée pour la réflexion en synode : «Comment vivre cette dynamique « missionnelle » dans votre Église locale ?
d) La question de la pérennité financière de l’information régionale se pose.
Aujourd’hui, le P.O. n’a presque plus de revenus puisque les abonnés à la Newsletter ne paient rien actuellement
e) Les postes vacants
Depuis le 1er juillet 2025, il y a 8 postes vacants Pour les pourvoir, il faut des candidat(e)s, mais aussi un budget qui le permette.
f) Bilan des finances régionales
g) Réflexion du conseil régional sur la suite du Synode d’Angers 2024 et suivi des vœux.
Pourquoi le synode, c’est important ?
Les synodes régionaux, c’est un peu le poumon démocratique de l’Église.
Ils rappellent que chaque membre compte, que la foi se vit en communion et que les grandes décisions naissent du dialogue.
Avec notre participation, nous contribuons à faire vivre une Église ouverte, fraternelle et responsable, attentive à ce qui se passe dans sa région comme dans le monde entier.
